La pasionaria des prétoires

Il en faut, parfois, de l’énergie, pour secouer un tribunal…

Publié le 15 octobre 2019

En ce mois d'août, je reste seul à bord du navire parlementaire. et je dois bien l'avouer : l'horizon est calme. Pascale me transmet un mail, ce matin : " Tu sais de quoi elle parle ? Je n'y comprends rien. Je ne retrouve pas les précédents messages qu'elle mentionne… " Je lis donc avec application le long texte de la docteur Ann-Marie. Le ton est pressant, autoritaire, et surtout passionné : " Je vous demande instamment de me contacter. Il y a urgence. L'audience à la CNITAAT d'Amiens d'un assuré social contre la Sécu du Bas-Rhin a lieu le 28 août. " Elle ajoute une longue liste de sujets que nous devons absolument aborder dans Fakir... Je ne sais pas ce que c'est la CNITAAT. Je ne sais pas non plus ce que la Sécu du Bas-Rhin vient faire à Amiens. Et pour tout dire, la docteur Ann-Marie me semble un peu " originale ". Je lui demande de m'appeler pour m'en dire un peu plus. " Je suis médecin conseil de recours pour les victimes. Il faut que vous veniez avec moi à l'audience de la CNITAAT du 28. Les droits des assurés sociaux sont bafoués ! - Excusez-moi, docteur, mais… c'est quoi la CNITAAT ? - La Cour Nationale de l'Incapacité et de la Tarification de l'Assurance des Accidents du Travail. - D'accord. Mais pourquoi une affaire de la Sécu du Bas-Rhin est jugée à Amiens ? - C'est la seule structure d'appel de tous les Tribunaux du contentieux de l'incapacité. Toutes les affaires, les litiges entre les assurés sociaux et la sé

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