Mon Noël en jaune

Que faire, après le Quartz, pour poursuivre la fête en ce matin de Noël ? Enfiler des gilets jaunes et bloquer la Départementale 15 ! De notre correspondant, en direct de Montjoire (31).
gilets jaunes

Publié le 16 janvier 2019

C’est la veille de Noël, et la veille de Noël, chez nous, il y a une tradition : après le repas de famille, Le Quartz. C’est une boîte, à Paulhac, la seule boîte du canton, d’habitude vide à pleurer. Il parait que ce complexe discothèque-pub-épicerie-pizzéria a eu sa belle époque. On venait du Tarn, du Girou et même de Toulouse, pour sortir au Quartz. Aujourd’hui, le dessin de loup qui hurle à la pleine lune sur la porte et l’enseigne au néon (dont seulement le tiers fonctionne) valent mieux que le carbone 14 pour dater son heure de gloire et sa déchéance. Mais le soir de Noël fait exception, tous les ans depuis que j’en ai seize, on s’y retrouve, plusieurs centaines de personnes, c’est un peu le repas avec la deuxième famille. Mais à la place du chapon, c’est whiskey et « démons de minuit ».
Quand je me pointe vers 2 h 30 du matin, il y a Cléclé (cuistot saisonnier), Binbin (chercheur en Angleterre), Max (artiste), Sylvain (ingénieur EDF à Paris), Marine (infirmière), son frère Pierre (employé dans l’évènementiel) et Piaou (déménageur, chômeur, et aventurier international). On rigole, on danse, on recroise des potes du collège, et au final la nuit passe vite.
6 h 32 : à part Binbin qui s’endort sur le bar et qu’on laisse tout seul exprès, les derniers n’ont pas envie de rentrer chez eux. Alors, on décide de prolonger avec la traditionnelle ouverture du Vidalot, le Café-Epicerie-PMU-Banque-Pizzeria-Presse de

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