Quoi ?
« La méthode classique pour gérer les eaux de pluie, dans une collectivité, c’est de les emmener le plus loin possible le plus vite possible. À Douai, on ne les emmène nulle part ! On les garde là où elles sont. Depuis trente ans, on met en place des techniques, comme des enrobés drainants, qui laissent passer l’eau, ou des bassins de récupération placés sous les chaussées pour stocker les eaux de pluie et leur laisser le temps de s’imprégner doucement dans les sols. On en profite, par exemple, pour planter des arbres qui bénéficient directement de cette eau qui s’infiltre au niveau de leurs racines. »
Pourquoi ?
« Dans les années 1990, un quartier de la ville a été touché à trois reprises, en quatre ans, par de fortes inondations. Les canalisations n’ont pas tenu. C’était des orages centennaux, mais on sait qu’avec le changement climatique, ils arriveront plus souvent. Il fallait donc trouver une solution. D’autant que prendre de l’eau propre qui tombe du ciel, la mettre dans un tuyau d’évacuation, la salir pendant le trajet, la nettoyer dans une station d’épuration, et la rejeter dans la rivière, c’est absurde ! C’est de l’argent des contribuables dépensé pour rien, alors qu’on en a besoin, de cette eau, dans nos nappes phréatiques ! »
Comment ?
« À l’époque, un ancien élu municipal, Michel Durousseau, a contribué à la création d’une association qui s’appelle Adopta. E



