Mais on aime bien les modestes : ce sont ceux qui en font le plus… Pareil pour son vrai métier, d’ailleurs. « Mon boulot, c’est l’enfer sur terre, mais je l’adore… » Aide-soignant au CHU de Rennes, Kévin apaise son stress professionnel par des actions militantes. En 2020, il s’embarque avec Fakir.
« Je travaillais de nuit, j’en pouvais plus, y avait trop de monde. Du coup, avec un collègue on s’est dit qu’on allait écrire une chanson pour alerter sur nos conditions de travail et pour soutenir l’hôpital public. Je connaissais le chanteur HK, il nous a aidés à écrire. Et puis j’ai pensé que Fakir pouvait nous soutenir, je lisais déjà le journal depuis une paire d’années. Et Fakir nous a soutenus ! Et je suis devenu préfet fakirien ! Ça me prend beaucoup de temps, mais c’est comme un loisir, pour moi. Certains font du sport, moi j’organise des événements » - comme pour la sortie de notre bouquin Un Député aux Urgences, où il organise une visite du camarade Damien Maudet au CHU de Rennes, et même une rencontre avec son chef de service, tant qu’à faire ! Ses revendications politiques, il les tient de son grand-père, syndicaliste, cheminot et coco. «  J’ai dû hériter de sa fibre pour les combats sociaux… » et tout ça en chansons, donc : mêler musique et politique, c’est son truc. D’abord, il a essayé en manifestation. « Mais ça ne marchait pas, y avait personne, on tournait en rond. » Bon : il l’