Un Président des riches, contre la planète

Accords de Paris enterrés, propositions de la Convention sur le climat écartées, coupes franches au ministère de la Transition écologique : le quinquennat aura été une longue litanie de promesses non tenues et de choix controversés sur les enjeux écologiques.

Publié le 11 février 2022

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Accord de Paris, promesses trahies.

D’emblée, le quinquennat d’Emmanuel Macron tutoyait l’urgence. Le nouveau Président semblait en prendre la mesure : la France sera la « garante de l’accord de Paris », entrée en vigueur en 2016, prévenait‑il. Engagée alors qu’il était encore au ministère de l’économie, la COP21 de 2015 affichait des objectifs somme toute modestes : atténuer et s’adapter au changement climatique, et limiter le réchauffement à 1,5 °C. Transports Six ans plus tard, malgré le célèbre « make our planet great again », le bilan français est très loin d’avoir atteint les objectifs affichés. « L’évaluation des lois et des politiques en regard du climat […] n’a pas progressé, constatait en juillet 2020 le rapport du le Haut Conseil pour le Climat (HCC). Les émissions de la France ont diminué de 0,9 % en 2019, ce qui est similaire aux années précédentes et loin des – 3 % attendus dès 2025. Les quatre grands secteurs émetteurs, le transport (30 %) suivi de l’agriculture, le bâtiment et l’industrie, ont tous raté le premier budget carbone (2015‑2018). La baisse temporaire des émissions lors du confinement est marginale par rapport aux efforts à accomplir. » Au niveau du transport, par exemple, « le marché français avec son parc automobile neuf est porté par les SUV, qui sont des véhicules plus lourds et donc plus consommateurs », regrette Hervé

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