« Un pognon de dingue »
Emmanuel Macron, comme candidat, éludait la question : quel serait le coût de ses cadeaux aux plus riches ? Alors, cinq ans après, on a sorti la calculatrice…

Publié le 11 février 2022
« On avait eu ‘‘Mon adversaire, c’est la finance’’. Vous, on sait bien que c’est plutôt ‘‘Mon amie c’est la finance’’…
— Si c’était mon amie, je ne l’aurais pas quittée !
— Vous lui rendrez davantage de services de la place que vous allez occuper… »
C’était sur France 2, le 6 avril 2017. En pleine campagne présidentielle, le rédac’ chef (pas encore député) sortait un chèque géant sur le plateau de l’Émission politique, face à Emmanuel Macron.
François Ruffin : à qui profite le candidat Macron ? J’avais fait un petit truc… J’ai des chèques… Ça, c’est les aides publiques touchées par Whirlpool, 63 millions d’euros. On les récupérera vraisemblablement pas. Ça, c’est le CICE, 22 milliards d’euros par an. Faut savoir que ça bénéficie pour 50 % aux très grosses entreprises, et que c’est très peu créateur d’emplois.
J’aimerais que vous remplissiez le troisième chèque. Que vous disiez combien, aujourd’hui, vous allez faire de cadeaux au CAC40 avec votre programme…
Emmanuel Macron : Le CICE je l’assume totalement. Je l’assume, parce que je pense qu’il faut baisser le coût du travail en France. C’est pas un cadeau, pour moi.
François Ruffin : Ça bénéficie à 50 % aux grosses entreprises ! On pourrait faire des aides ciblées aux TPE et PME… Quand on donne à Auchan ou à Carrefour, ça n’a économiquement aucun sens !
Emmanuel
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