Décroissance

« On ne va pas injecter à l’ensemble de la planète une solution expérimentale dont personne ne peut certifier l’innocuité à long terme ! » Emmanuel Macron s’est montré ferme face aux « apprentis sorciers » qui veulent nous imposer leur décroissance en jouant sur les peurs. « Franchement, s’éclairer à la bougie et chier dans la sciure, je me demande si le remède n’est pas pire que le mal… » Olivier Véran a souligné les risques et autres effets indésirables du traitement. « La décroissance s’attaque directement à notre ADN de consommateur, au risque de nous transformer en hippie à moustache. » Sans compter l’impact sur la santé mentale. « Les études sont très claires, la décroissance c’est, à très court terme, moins de consommation, moins de transport, moins de travail, plus de loisir et moins de dividendes. » Le compte n’y est pas. « On voit clairement que la balance bénéfice/risque ne tient pas pour les entreprises. On ne va pas sacrifier des milliards de dividendes pour deux inondations et trois feux de forêts. » C’est pourquoi Emmanuel Macron s’oppose fermement au « passe écologique » pour les entreprises. « C’est une question de principe. La France défendra toujours les libertés fondamentales et la concurrence libre et non faussée. C’est notre rempart face à l’obscurantisme. » Une boussole qui permet de rester lucide dans la tempête. « Je veux bien qu’on s’inquiète de l’extinction de masse des insectes qui piquent ou des oiseaux qui braillent, mais la première espèce à sauver, ça doit rester les actionnaires ! »
Flux migratoires

« On ne va pas accueillir toute la misère du monde au prétexte que les pauvres ne supportent pas les grosses chaleurs. » Emmanuel Macron a mis en lumière le principal danger du dérèglement climatique : les invasions migratoires. Et de réfuter le statut de réfugié en dénonçant des migrations de complaisance. « On ne demande pas l’asile parce qu’on n’a pas la clim dans sa chambre ! C’est indécent. » Pas question pour autant d’abandonner ces populations. « La France prendra sa part. » Aussi, le Président a promis une aide massive aux régions du monde les plus touchées par le changement climatique. « Près de 100 000 bouées vont être fournies aux îles les plus menacées. » Mais il s’est aussi voulu très clair. « Il va aussi falloir que les populations locales se bougent. Si elles mettaient autant d’énergie à construire des digues qu’à traverser les frontières… » Dans un élan de franchise, Emmanuel Macron n’a pas manqué d’exprimer ses doutes sur l’origine du dérèglement. « On est tout de même en droit de se poser des questions, et je trouve qu’on accuse un peu trop vite notre mode de vie. » Et le Président de se demander « à qui profite la crise ? Il ne faudrait pas que le climat devienne le prétexte parfait pour ceux qui œuvrent pour le grand remplacement ».
Innovation

« Toutes les entreprises du CAC 40 ont déjà fourni des mugs à leur salariés pour remplacer les gobelets en plastique à la pause café : la révolution climatique est en marche. » Emmanuel Macron a dans la foulée salué « le génie français » et asséné son credo : « le Salut viendra de l’entreprise ». « Il faut libérer les énergies, stimuler l’innovation » : pour accompagner les entreprises, Jean Castex a présenté son grand plan climat qui repose sur une idée neuve, le Crédit Impôt Écologie. Un vaste plan d’exonération de charges à destination des entreprises, qui leur permettra de dégager des marges et d’investir largement dans la réduction de leur bilan carbone. Avec un slogan coup de poing : « Un bon bilan comptable pour un bon bilan carbone. » Face à l’inquiétude des chefs d’entreprise, le gouvernement a par ailleurs précisé qu’aucune contrepartie ne leur serait réclamée. « La contrainte ça ne marche pas. » L’idée étant que l’État investisse massivement, « quoi qu’il en coûte », pour que ce soit une start-up française qui trouve demain la solution pour mieux vivre le changement climatique. « Une appli qui mesure la fonte des glaces ou la montée des eaux des océans, voilà l’avenir ! Il ne faut pas avoir peur du changement, même climatique. Le monde bouge, il faut s’adapter. » Le Président de la République encourage les « Gaulois réfractaires » à faire confiance au progrès. « Je veux tenir un langage de vérité : les ours polaires, oui, c’est terminé. Mais rouler tous, demain, dans un SUV électrique ou aller coloniser une autre planète, c’est autrement plus excitant que se les geler sur la banquise ! »