La grève, sinon rien !
De Philippe, le 20 octobre.
Je suis retraité de l'industrie depuis sept ans, au lieu de cinq, par anticipation forcée, suite à un PSE dans la boîte où je bossais. Au passage, j'aime bien le terme PSE, plan de sauvegarde de l'emploi, qui consiste à… virer des salariés. Cherchez l'erreur, comme on dit...
J'ai donc connu une période très houleuse, avec des manifs et grèves qui n'ont servi à rien, car on n'a pas de pouvoir face à une multinationale, et des actionnaires déterminés, d'autant plus quand ils sont soutenus par les pouvoirs publics. Bref, revenons à l'article [La Der du n° 114, sur les grévistes du Panthéon] qui met en évidence le fait qu’on n'en a rien à fiche des conditions de travail des salariés tant que ceux-ci ne font pas grève et n'entravent pas le bon fonctionnement de la boîte.
C'est juste pitoyable de la part de nos gouvernants, nos patrons, nos exploiteurs. Pas tous, mais ceux de l'article : ils ont un comportement révoltant quant à la situation des salariés. Il faut donc en arriver là : faire grève. sinon, on n'a rien, pas gain de cause. Pour résumer, on incite les gens à se rebeller, puis ensuite on les critique parce qu'ils mettent en danger le bon fonctionnement de la boîte ou de l'institution. Quand est-ce que l'on va admettre que les salariés (surtout de la base) sont des gens responsables, avec une volonté que les choses marchent bien et que le travail fourni soit bien fait ? Quand est-ce que les patrons vont les écouter ? Il est loin, le bonheur au travail, avec une hiérarchie inhumaine…
Nos lectrices s’engueulent !
De Sophie, le 14 novembre.
Je ne suis pas abonnée (mauvais point, c'est ça?!) mais j'achète le journal quand il parait, et ensuite je