Nos lecteurs sont les meilleurs ! (n° 96)

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Publié le 1 décembre 2020

Handicapé, privilégié ?

De Maxime, de Saint-Pierre-des-Corps (37), par courrier. Maxime n’a pas apprécié certaines formules, dans le dernier numéro. J’ai 33 ans, je suis en situation de handicap, je n’exerce plus d’activité professionnelle, mais je pratique et apprends principalement le théâtre. Je tenais à vous faire part de ma gêne, presque de mon indignation quant à l’article sur les stages en alternance. Même si vous êtes fâché avec tout le monde, moi j’ai pas envie de me fâcher avec vous, j’aime ni la violence, ni les conflits. Mais faire la promotion du validisme et laisser dire qu’il pourrait y avoir fierté à camoufler son handicap, et refusé d’être reconnu et aidé, c’est contre‑productif, voire rabaissant pour d’autres, et ce n’est certainement pas aider cette jeune fille. C’est aussi favoriser ce phénomène qui peut causer tant de dégâts chez d’autres jeunes, n’osant pas demander de l’aide et se laissant sombrer dans la honte, la peur et la crainte... Je l’ai connu. Je reviens donc sur ce qu’on appelle dans la handisphère des « phrases de trop », des stéréotypes et des mots qui nous font du mal, qui blessent et empêchent d’évoluer voire parfois font reculer. « Elle a eu son BAC avec mention, mention bien. Jamais elle n’a voulu se reposer sur son handicap. » Comment peut‑ on se reposer sur son handicap ? Cette phrase est blessante et discriminatoire. J’ai passé mon BEP en tant q

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