Les petites mains : la vraie France des assistés !

Il pensait tenir son combat, le patron, contre les assistés de la France d’en haut. La réalité l’a vite rattrapé…

Publié le 1 décembre 2020

Bogota 2018 : « Une cheffe de cabinets pour les déboucher, c'est le nec plus ultra » On était morts de rire, devant le message, avant que la réunion d’équipe ne débute par Zoom. « Bogota 2018 », donc, commentait le dernier Bulletin de Ruffin, où le rédac’ chef présentait notre local parisien, à l’instar d’un Stéphane Plazza dans La meilleure Offre sur M6 : « On est dans l’appart de Fakir, à Gare du Nord à Paris, qu’on n’a pas trop investi parce que ça pue la merde, faut le dire. Et après des années de combat, je veux saluer Thibault, un héros !, le directeur de Fakir, qui s’est débrouillé avec le restaurateur indien d’à côté, et aussi le frère de Mélanie, Mélanie c’est ma cheffe de cabinet, c’est son frère, plombier, qui a pu régler ça dans les chiottes… » La rigolade s’est interrompue quand le patron a débarqué, comme un ouragan. À peine le temps de saluer, qu’il a déballé son sac : « J’ai un truc, là, qui m’est venu en courant ce matin, notez‑le parce que je pense qu’y a quelque chose à faire dessus, c’est ‘‘les vrais assistés’’. C’est les riches, en fait, gavés de subventions, d’aides de l’État, déjà, mais en fait, ils sont assistés pour tout, ils ne s’en rendent pas compte : leur femme de ménage pour le nettoyage, la nounou pour s’occuper de leurs enfants, la secrétaire pour réserver des billets d’avion… Mais leur grande force, c’est de masquer leur assistan

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