Coup de chaud au rayon surgelés

Notre copain Victor en a bavé, chez Picard, les surgelés. Heureusement, niveau lutte, la famille et les copains sont au point…

Publié le 15 décembre 2019

De : Claire Date : sam. 17 nov. 2018 01:16 Objet : Victor roulé dans la semoule chez Picard « Bonjour Cyril, Excuse-moi de te déranger, je sais que tu es overbooké, mais là j’ai besoin de conseils sérieux… Mon fils Victor travaille chez Picard Surgelés comme vendeur pour un SMIC. Aujourd’hui son chef de secteur vient lui annoncer sa mise à pied immédiate, sans plus d’explications, sans lui donner le motif. Victor me dit qu’il ne sait pas pourquoi, qu’il n’a pas tué de p’tites vieilles, qu’il n’a pas volé dans la caisse… et je le crois. » Quand j’ai reçu ce message de notre copine Claire, j’ai tremblé pour Picard : est-ce qu’ils savaient bien à qui ils s’attaquaient ? Victor et sa maman, on les avait rencontrés avec l’affaire de la Dépakine (voir Fakir n° 79). Elle avait bataillé pour que ses fils soient reconnus autistes. Et voilà qu’après Sanofi, un autre grand groupe leur faisait des misères… « J’étais accablé, franchement. Ça a duré des semaines. J’avais envie d’aller casser toutes les vitres du magasin, je pétais une durite », raconte le fiston. Tout commence après un arrêt de travail suite à un accident. Victor n’est « plus qu’une sous-merde » dans le magasin. Une jeune sous-chef, pas plus vieille que lui, s’amuse à le harceler. « ‘‘Espèce de sale connard, t’as aucune éducation’’, ‘‘Sale chien’’, elle me sortait des trucs comme ça… Ils avaient déjà harc

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